Né le 15 mars 1893 à Loches (37). Résidant à Sennevières lors de la mobilisation. il était domestique de ferme. Fils de Jean Guetat et de Meunier Marie domiciliés à Sennevières. Il n'était pas marié et n'avait pas d'enfant. Nous savons qu'il ne savait ni lire, ni écrire. Frère de Guetat Jules Louis.
Il était militaire de l’armée de terre, son grade était soldat de 2eme classe du 113eme régiment d’infanterie (113e RI). Il faisait partie de la classe 1913. Son bureau de recrutement était Le Blanc (36) et son matricule était le 711. Incorporé à compter du 27 novembre 1913. Campagne : Du 2 août 1914 au 29 aout 1914 : Campagne contre l'Allemagne aux armées.
Mort pour la France, tué à l'ennemi, le 29 août 1914 à Arlon, Halanzy en Belgique à l’âge de 21 ans, 5 mois et 14 jours. (avis du ministère de la guerre N° AL 1918 du 23 décembre 1914). Son avis de décès a été jugé le 23 octobre 1920 par le tribunal de Loches et le jugement a été transcris le 20 novembre 1920 à Sennevières.
Son nom est gravé sur le monument aux morts. Il apparait sur la liste du livre d’or de 1929. Il n’apparait pas sur la 3eme liste.
GUETAT Jules Louis :
Né le 03 janvier 1895 à Loches (37) et résidant à Sennevières aux Bruyères lors de la mobilisation (il est sur la liste de recensement de 1911). Il était domestique ouvrier agricole chez Benoist Alphonse. Fils de feu Jean Guetat et de Meunier Marie, domiciliés à Sennevières. Frère de Guetat Désiré Georges. Nous savons qu'il a été condamné le 1er février 1913 par le tribunal de Tours à deux mois de prison (sursis) pour "vol et vagabondage". Il a ensuite été condamné le 13 mars 1913 par le tribunal de Chinon à trois mois et un jour de prison et vingt cinq francs d'amende pour "abus de confiance".
Il était militaire de l’armée de Terre, incorporé à compter du 14 décembre 1914 et dirigé le 18 décembre 1914. Il arrive au corps le 23 décembre 1914. Son grade était soldat de 2ème classe du 3ème bataillon d’infanterie légère d’Afrique, puis caporal le 15 mars 1915 mais cassé de son grade et remis chasseur de 2nde classe par décision du chef de bataillon, commandant en date du 3 octobre 1915 . Il faisait partie de la classe 1915. Son bureau de recrutement était Le Blanc (36) et son matricule était le 1456. Aucun mention n'est faite sur ses campagnes.
Non Mort pour la France le 1er octobre 1916 à l’hopital de Casablanca, à l’âge de 21 ans, des suites d’entérite et perforation de l’estomac. Nous n'avons pas sa fiche d'armée car il ne fait pas parti des "mort pour la France".
Son nom est gravé sur le monument aux morts. Il n’apparait pas sur la liste du livre d’or de 1929. Il n’apparait pas sur la 3eme liste.
JUBERT Auguste Henri :
Né le 11 juillet 1882 à Sennevières (37). Il réside à Sennevières à la Chataignière chez ses parents lors de la mobilisation. Il était ouvrier agricole de son père. Fils de Jubert Auguste et de Villiers Reine, domiciliés à Sennevières. Nous savons qu'il savait lire et écrire. Epoux de Duverger Juliette Louise, domiciliée à Sennevières
Nous savons qu'en 1903, le conseil de révision l'a ajournée pour motif de faiblesse mais qu'il été apte en 1904.Il a été incorporé à compter du 16 novembre 1904, arrivé au corps et soldat de 2ème classe le dit jour. Puis soldat de 1ere classe le 29 juin 1905. Caporal le 23 septembre 1905. réformé temporairement par la commission spéciale de Châteuroux le 15 février 1906 pour "imminence de tuberculose". Il possède un certificat de bonne conduite. Il passe dans la réserve de l'armée le 1er octobre 1906. Il est rappelé à l'activité le 5 janvier 1907 par la commission spéciale de Tours. Il a accompli une première période d'exercices dans le 68e RI du 27 août au 18 septembre 1909. Puis une deuxième période d'exercices du 11 avril au 27 avril 1912. Il est rappelé à l'activité en vertu du décret du 1er août 1914 ( mobilisation générale) et arrive au corps le 11 août 1914 et part au champs de bataille le 2 décembre 1915. Il était militaire de l’armée de terre, son grade était caporal du 90e Régiment d’infanterie (90e RI). Il faisait partie de la classe 1902. Son bureau de recrutement était Le Blanc (36) et son matricule était le 466. Nous savons qu'il a été blessé le 14 novembre 1914, plaie au cou par éclats d'obus.
Campagnes : Du 11 aout 1914 au 13 septembre 1914 : campagne contre l'Allemagne intérieure Du 24 septembre 1914 au 14 novembre 1914 : campagne contre l'Allemagne aux armées. Du 15 novembre 1914 au 1er décembre 1915 : campagne contre l'Allemagne intérieur. Du 2 décembre 1915 au 14 juillet 1918 : campagne contre l'Allemagne aux armées. Mort pour la France, tué à l'ennemi, disparu le 11 avril 1918 (sur les listes et sur fiche de l'armée). Son corps à été découvert le 14 juillet 1918 (sur sa fiche de recensement) dans le bois des Brouettes à Rouvrel dans la Somme (80) à l’âge de 35 ans et 9 mois. D'après sa fiche de recensement) son décès est constaté le 14 juillet 1918 sur le champs de bataille du Bois des Brouettes sur la commune de Rouvrel dans la Somme. Son avis de décès est le BR 4369 du 27 juillet 1918. Jugement rendu le 23 novembre 1918 par le tribunal de Loches, le jugement a été transcrit le 7 décembre 1918 à la mairie de Sennevières.
(voir lien sur la fiche de Berruet Charles Constant).
Son nom est gravé sur le monument aux morts. Il apparait sur la liste du livre d’or de 1929. Il apparait sur la 3ème liste.
