Mort pour la France

Après avoir étudié les soldats figurant sur le monument aux morts de Sennevières et sur la liste du livre d'or, interéssons nous à la troisième liste. C'est la dernière qui a été faite. 19 noms y apparaissent avec quelques différences par rapport à la liste du monument aux morts et à celle du livre d'or.

AUDEBERT Marc Jules Lucien :

Né le 4 février 1890 à Sennevières. Il était instituteur public.

  Fils de AUDEBERT Julien (1866-1903) et de PANSARD Albertine Marie (1865-1906), domiciliés à Château la Vallière. Nous savons qu'il avait deux frères : Gaston Clément (1888-1957)* et Marius (1891-1891).

   Il s'est marié le 3 juin 1911 à Château la Vallière (37) avec Soullet Charlotte Andrée Albertine (1888-1967). Ils ont eut une fille Lucette (1913-2004). Nous savons qu'il a écrit un livre "Géographie Générale". Il avait obtenu le brevet de l'enseignement primaire.

Le 28 octobre 1910, ils étaient domiciliés à Château la Vallière.

En 1911, il est engagé volontaire spécial de 3 ans dit de devancement d'appel avec faculté d'être mis en congé après deux années de service, contracté le 2 octobre 1908 à la mairie de Tours au titre du 66ème RI. Arrivé au corps le 2 octobre 1908, a suivi le cours spécial du 1er octobre 1909 au 9 mars 1910. A satisfait aux examens de fin de cours. Nommé sous lieutenant de réserve par décret du 25 mars 1910 pour prendre rang au 1er avril 1910. Il est affecté au 90ème RI et envoyé en congé le 25 septembre 1910 en attendant son passage sous la réserve de l'armée active qui aura lieu le 2 octobre 1911.

Depuis le 31 octobre 1912, ils étaient domiciliés à Marcilly sur Maulne (37).

    Il appartenait à la classe 1910 avec pour matricule le N°760 du bureau de recrutement de Tours. Il possédait le grade de lieutenant dans le 290ème régiment d'infanterie, 9e A Foch, 9e CA Dubois. Il arrive au corps le 3 aout 1914.
Campagne :
Du 3 aout 1914 au 27 octobre 1914 : campagne contre l'Allemagne.

        Mort pour la France par blessures de guerre le 27 octobre 1914 à Ypres en Belgique à l'âge de 24 ans, dans l'ambulance N°3. Son décès a été transcrit le 12 février 1917 à Marcilly sur Maulne. Il est cité au Journal Officiel du 18 juillet 1920 "officier énergique. A pris part, le 26 octobre 1914, à l'attaque des tranchées allemandes. A donné l'exemple en se plaçant bravement à la tête de sa compagnie. Frappé mortellement, a succombé quarante huit heures après. A été cité".
         Ce jour là, 3 autres soldats sont tombés à Ypres.

Il n'est pas inscrit sur le monument aux morts de Sennevières mais sur celui de Marcilly sur Maulnes.
Il n'est pas inscrit sur le livre d'or de 1929, mais sur celui de Marcilly sur Maulnes.
Il est inscrit sur la troisième liste, comme étant natif de Sennevières.

Bailloux Julien René :

Né le 10 janvier 1892 à Sennevières. Il était cultivateur. Il savait lire et écrire.

Fils de Bailloux Jules Sylvain (1866 à Chemillé (fermier) - ) et de Voisin Augustine Marie (1866 Sennevières - ), domiciliés à Sennevières en 1911 et domiciliés à Fléré la Rivière en 1912. Il avait une soeur Mathilde (1895 - ).

En 1911, il résidait à Sennevières, à la Chataignière chez ses parents avec sa soeur.

En 1912, il résidait à Fléré la Rivière .

         Il est incorporé à compter du 10 octobre 1913 et arrive au coprs le 13 octobre 1913.

Il appartenait à la classe 1912 avec pour matricule le N° 60. Il faisait parti du 1er régiment de Zouaves.

Campagnes :
Du 13 octobre 1913 au 1er août 1914 : en Algérie.
Le 1er août 1914, il devient caporal
Du 2 août 1914 au 17 octobre 1914 : intérieur (simple).
Le 1er décembre 1914, il devient sergent
Du 18 octobre 1914 au 26 avril 1915 : aux armées.
Le 26 avril 1915, il est blessé par balle à l'avant bras gauche à Brichen (?) en Belgique.
Du 27 avril 1915 au 12 octobre 1915 : intérieur (double)
Du 13 octobre 1915 au 5 mars 1918 : aux armées.
Le 8 février 1916, il devient sergent fourrier.

Il possède deux sitations :
Cité à l'ordre du régiment N°87 au 28 avril 1917. "Agent de liaison très courageux, a assuré ses missions sous un violent bombardement donnant un bel exemple de soumission et d'insouciance (?) au danger."
Cité à l'ordre de la division N°51 (?) du 16 mars 1918. "Sous officier très brave et très dévoué."

          Mort pour la France, tué à l'ennemi à son poste de combat le 5 mars 1918 à 4 heures à Ornes dans la Meuse (55), tranchée du Languedoc, à l'âge de 26 ans. Il est tué à son poste de combat pendant qu'il prenait toutes ses dispositions pour résister à une attaque sous un violent bombardement. Son décès a été transcrit à Fléré la Rivière le 24 septembre 1918.

Son nom n'est pas gravé sur le monument aux morts de Sennevières, mais celui de Fléré la Rivière.
Il n'est pas inscrit sur la liste du livre d'or de 1929 de Sennevières, mais sur celui de Fléré la Rivière.
Il est inscrit sur la troisème liste comme étant natif de Sennevières.

DESLOGES Daniel Alfred :

         Né le 8 mars 1897 à Sennevières. Il réside à Fléré la Rivière, lors de la mobilisation générale. Il était cultivateur. Fils de Desloges Joseph Henri et de Bideau Henriette, domiciliés à Fléré la rivière. Nous savons qu'il savait lire et écrire.

          Il est incorporé le 9 janvier 1916 et parti aux armées le 15 novembre 1916. Il était militaire de l'armée de terre, au grade de soldat de 2eme classe du 236eme régiment d'infanterie (236e RI). Il faisait parti de la classe 1917 et son matricule était le 1168 du bureau de recrutement du Blanc (36).

                   Campagnes :
                             Du 10 janvier 1916 au 14 novembre 1916 : campagne contre l''Allemagne à l'intérieur (simple).
                             Du 15 novembre 1916 au 4 novembre 1917 : campagne contre l'Allemagne aux armées.

         Mort pour la France, tué à l'ennemi le 4 novembre 1917 devant Chamouil les Aisne, à Pancy Courteçon dans l'Aisne (02) à l'âge de 20 ans. L'acte fut transcrit, le 1er février 1918 à la mairie de Fléré la Rivière. Sa dépouille repose à la nécropole de Cerny en Laonnie (02). Avis officiel du ministère de la guerre E P bis N° 13270 du 28 novembre 1917.

Son nom n'est pas gravé sur le monument aux morts de Sennevières mais sur celui de Fléré la Rivière.
Il n'est pas inscrit sur la liste du livre d'or de Sennevières mais sur celui de Fléré la Rivière.
Il est inscrit sur la troisième comme natif de Sennevières.

  DESPERCHES arthur Silvain Etienne :

         Né le 8 octobre 1884 à Sennevières. Il résidait à Sennevières lors de la mobilisation générale. Il était cultivateur. Fils de Desperches Auguste (1841- ) et de Chazelles Elise (1859 - ), domiciliés à Sennevières au Bray.
          Sur sa fiche de matricule est indiqué : "Dispensé art. 21 "Frère sous les drapeau"".

          Il est incorporé à compter du 8 octobre 1905 et arrive au corps le même jour. Il est envoyé dans la disponibilité le 18 septembre 1906 avec un certificat de bonne conduite. Il est rappelé à l'activité en vert du décret du 1er aout 1914 (mobilisation générale). Soldat de 2eme classe dans le 268eme RI, son bureau de recrutement était Le Blanc (36) et avait pour N° de matricule le 393. Il faisait parti de la classe 1904. Il arrive au corps le 4 août 1914.

                   Campagne :
                             Du 4 août 1914 au 24 décembre 1914 : campagne contre l'Allemagne aux armées.

          Mort pour la France le 24 décembre 1914 à 8 heure du matin à Potyze en Belgique, du a des blessures de guerre, à l'âge de 30 ans dans l'ambulance 11. Il est cité à l'% (?) du régiment N° 7174 C P du 31 juillet 1912. Brave soldat tombé glorieusement au champs d'honneur le 24 décembre 1914. Son acte de décès est transcrit le 5 avril 1915 à Saint Jean Saint Germain. Son lieu de sépulture est la nécropole "Saint Charles de Potyze" à Ypres. Il git sous la tombe individuelle N° 2915.

Son nom n'est pas gravé sur le monument aux morts de Sennevières.
Il n'est pas inscrit sur le livre d'or de 1929 pour la commune de Sennevière, mais sur celui de Saint Jean Saint Germain.
Il est inscrit sur la troisième liste comme natif de Sennevières.

GIRAULT (Giraud) Ferdinand Lazare :

         Né le 23 juillet 1883 à Sennevières. Il réside à Beaulieu et était maître d'hôtel et menuisier. Fils de Giraud Moîse (18/07/1849-11/06/1934, vigneron) et de feu Taupin Marie (30/01/1848-3/10/1888 à Sennevières, domiciliés à Sennevières. Il se marie le 9 juillet 1907 à Beaulieu les Loches avec Anne Marie Léontine Chalopin (2/12/1886-) et divorcent le 24 novembre 1916. Nous savons qu'il a eut 5 frères et soeurs : Désiré Marie Moîse Louis (1874-1874), Ludovic, Marie, Moîse (1876- ? aubergiste à Sennevières), Marie Rosa Désirée (1878-1970), Daniel Arthur Cyprien (1881-1962), Hector Gaston Leubé (1887-1918 mort pour la France voir sa fiche dans la 1ere partie).

          Nous pouvons voir sur sa fiche matricule "dispensé art. 21 "frère au service"".

         Il est incorporé à compter du 14 novembre 1904, arrive au corps le même jour et devient canonnier. Il est envoyé dans la disponibilité le 23 septembre 1905, avec certificat de bonne conduite.
          Militaire de l'armée de terre. Il fait parti de la classe 1903 et a pour matricule le N°848 du bureau de recrutement du Blanc (36). Il a le grade de 2eme canonnier servant dans le 269eme régiment d'artillerie (269e RAC).

                   Campagne :
                             Du 16 septembre 1914 au 13 juin 1915 : campagne contre l'Allemagne intérieur (simple).
                             Du 14 juin 1915 au 26 octobre 1918 : campagne contre l'Allemagne aux armées.

          Mort pour la France le 26 octobre 1918, à l'âge de 35 ans à Blainville sur l'Eau, dans l'ambulance 250 en Meurthe et Moselle (54) d'une bronco-pneumonie grippale en service commandé aux armées. Son acte de décès est transmis le 19 décembre 1919 à Beaulieu. Il est enterré dans le cimetière de Sennevières.

Son nom n'est pas inscrit sur le monument aux morts de Sennevières.
Il n'est pas inscrit sur le livre d'or de 1929 de Sennevières, mais sur celui de Beaulieu les loches.
Il est inscrit sur la troisième liste car natif de Sennevières.

,   GUENAND Kléber Louis Léopold:

          Né le 15 août 1886 à Sennevières. Lors de la mobilisation il résidait à Genillé et était cultivateur. Fils de Guenand Louis Léopold et de Deniot Silvine, Marie, domiciliés à Genillé. il se marie le 18 juin 1910 Yvonne Juliette Louise Raquin domiciliée à Loches. Nous savons qu'il avait un niveau d'instruction primaire (3).

          Engagé volontaire pour trois ans, le 13 mars 1905, à la mairie de Tours au titre du 66ème RI. Il arrive au corps le 13 mars 1905, devient caporal le 26 septembre 1905, sergent le 18 juillet 1907. Réengagé le 15 novembre 1907, à compter du 20 décembre 1907, pour un an. Réengagé pour un an le 20 septembre 1909 à compter du 20 décembre 1909. Réengagé pour deux ans le 11 novembre 1910 à compter du 20 décembre 1910. Réengagé pour deux ans le 5 septembre 1912 à compter du 20 décembre 1912. Réengagé le 24 avril 1914 pour trois ans à compter du 20 décembre 1914.
          Sous Lieutenant à titre temporaire par décision ministerielle du 4 novembre 1914 à compter du 16 octobre 1914  au 32ème régment d'infanterie (32e RI), il avait le matricule 174 du bureau de recrutement du Blanc (36) et faisait parti de la classe 1906. Nous savons qu'il a été bléssé le 29 octobre 1914 "Plaie pénétrante de la jambe droite et genou".

                   Campagne :
                             Du 2 août 1914 au 31 mai 1915 : campagne contre l'Allemagne.

         Mort pour la France le 31 mai 1915 à l'hôpital de Vitré Ile et Vilaine (35) d'une maladie "péritonite" contractée au service, à 29 ans. Il est enterré dans le carré militaire du cimetière de Loches parmis 68 autres soldats.

Son nom n'est pas gravé sur le monument aux morts de Sennevières, mais sur celui de Loches
Il n'est pas inscrit sur la liste du livre d'or de Sennevières.
Il est inscrit sur la troisième liste.
Son nom est aussi inscrit sur une plaque commémorative 1914-1918 de la mairie de Tours.