Egliose Saint Leubais                   
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La restauration 1814-1830

           Lors de la première Restauration* (avant le retour de Napoléon de l’île d’Elbe, le 1er mars 1815), Louis XVIII ne touche pas à l’institution municipale napoléonienne. Les nouveaux préfets s’empressent de désigner des maires royalistes. Cependant, avec le retour à l’Empire (les Cent-Jours*), paraît le 20 avril 1815 un décret réinstituant, pour les communes de moins de 5 000 habitants, la vieille loi de décembre 1789, c’est-à-dire l’élection au suffrage censitaire des maires et des conseillers. Les élections ont lieu en mai et les maires, ainsi élus, n’auront que quelques jours de pouvoir puisque le mois suivant voit la défaite de la Grande Armée à Waterloo, l’exil de Napoléon à Sainte-Hélène et le retour de Louis XVIII. C’est le début de la seconde Restauration*. Les maires écartés en mai sont rétablis dans leur fonction, mais le renouvellement est fixé à l’année suivante : 1816.

           Le curé redevient le maître du village et une loi du 18 novembre 1814 (1ère Restauration*) impose l’arrêt de toute activité le dimanche et l’aubergiste ne doit pas servir à boire durant l’office, ce qui devient très impopulaire. Le manuel à l’usage des maires, édité en 1820, précise que « lors de la Restauration*, la couleur blanche a été spontanément adoptée pour la ceinture et les franges. Ce changement étant d’ailleurs une conséquence des arrêtés du gouvernement provisoire du 13 avril 1814, concernant la cocarde* et le pavillon français* ». Le lys remplace l’aigle sur les boutons, le motif de la broderie change et le port de la cocarde* blanche est obligatoire. Les corvées de l’Ancien Régime* reviennent et les chemins, par exemple, si peu carrossables à l’époque, doivent être empierrés grâce à des prestations en nature auxquelles le maire est autorisé à recourir à partir de 1824. Une nouvelle loi municipale est difficile à mettre en place : en 1818, ultras comme le ministre de l’Intérieur Lainé et libéraux comme Guizot se chamaillent au Parlement : pour le ministre, le maire est un fonctionnaire, chef de localité ; pour les députés c’est un notable porte-parole qu’il faut choisir parmi les conseillers municipaux élus au suffrage censitaire*. A la fin de 1818 le ministre de l’Intérieur tombe et en 1919 Guizot est nommé directeur général de l’administration communale et départementale, ce qui ne change pas grand chose : les escarmouches à l’Assemblée redoublant, François Guizot n’arrive pas à faire passer son projet. Les ultras revenus au pouvoir en 1820 ne feront pas mieux. En 1827, sous le règne de Charles X, Guizot préside la société « Aide-toi, le ciel t’aidera » et combat la corruption électorale. L’enquête de décembre 1828, sur l’état des communes et « les maires qui s’érigent en petits pachas », cause le scandale. La Révolution de Juillet 1830 entraîne un changement de dynastie et Louis-Philippe remplace Charles X poussé à l’abdication et à l’exil.


Adrien de la Fouchardière (5 août 1807-8 novembre 1878) : Maire de 1843 à 1847, il est né à Sennevières à décédé à Reignac sur Indre. Il se marie le 10 juillet 1847 à Ferrière sur Beaulieu avec Bernardine Aimée Blanche Patois ( 1818-1897).

          
 
 



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