PERDREAU Etienne Marie Joseph :

Il est né le
9 janvier 1883 à Clion.
Fils de PERDREAU Louis et de RIPAU Constance, domiciliés à Genillé.
En 1903, il résidait à Genillé.
En 1908, il résidait à Sennevières.
En 1911, il était domicilé à Sennevières aux Bray en tant que domestique ouvrier agricole chez Durant Alexandre, avec sa femme qui était aussi domestique.
Le 8 janvier 1912, il épouse SALMON Hélène Marie, à Sennevières.
Incorporé à compter du 16 novembre 1904 et arrivé au corps comme cavalier de 2e classe (Matricule N°954). Il est envoyé dans la disponibilité le 12 juillet 1907 avec certificat de bonne conduite. Il passe dans la réserve le 1er octobre 1907. Il accompli une période d'exercices au 8e régiment de cuirassiers du 3 au 25 février 1910, puis une deuxième au 9e escadron du train des équipages du 20 mars au 5 avril 1912. Il est désaffecté de la cavalerie le 1er mars 1911.
En 1913, il résidait à Beaulieu.
Rappelé à l'activité en vertu de la mobilisation générale, il arrive au corps, 9e escadron du train des équipages militaires, le 4 août 1914. Il part aux armées le 11 août 1914. Il rentre au dépôt le 2 février 1917. Il passe au 109e régiment d'artillerie lourde le 6 février 1917, puis au 81e régiment d'artillerie lourde le 2 mai 1917, puis au 288e régiment d'artillerie lourde le 11 juin 1917. Il part en renfort le 24 août 1917. Il est évacué malade, embarras gastriques, le 5 mars 1917. Il part au front le 29 décembre 1917. Le 1 mars 1919, il intègre le 85e régiment d'artillerie lourde. Il est mis en congé illimté le 16 mars 1919 (5e échelon, dépôt mobilisateur 20e régiment d'artillerie).
Il est cité à l'ordre du régiment N°151 : "Excellent chauffeur de tracteur qui lors des offensives de 1908 dans la Somme et en Champagne a montré une énergie et un courage au dessus de tout éloge en assurant les ravitaillements en munitions et le débourbage des camions sous les tirs de harcèlement de l'énnemi".
Campagnes :
Du 4 août 1914 au 10 août 1914 : intérieur (simple).
Du 11 août 1914 au 1er février 1917 : aux armées.
Du 2 février 1917 au 23 août 1917 : intérieur (simple).
Du 24 août 1917 au 4 novembre 1917 : aux armées.
Du 5 novembre 1917 au 28 décembre 1917 : intérieur (simple).
Du 29 décembre 1917 au 15 mars 1919 : aux armées.
Il possède la croix de guerre. En 1921, il résidait à Montrésor.
En 1924, il résidait à Ponchartrain.
En 1927, il résidait à Versailles.
Il obtient sa carte de combattant le 15 avril 1932.