Egliose Saint Leubais                   
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         La forêt de Loches est pleine de mystères et d'histoires insolites qui piquent la curiosité de tous les promeneurs.


   La Cave de Charles VII                                                       


              agnès sorel                                                    Charles VII
                               Agnès Sorel                                                                                   Charles VII

        
         Située dans la forêt domaniale de Loches  "La cave Charles VII", est un ancien rendez-vous de chasse, creusé dans le tuffeau. A l'heure actuelle, on peut encore voir un mur et l'entrée d'une cave voûtée, qui malheureusement est comblée. Une description d'un certain Mr Dubuisson, voyageur, nous est parvenue. Après sa visite à Loches en 1635, il nous a laissé ses détails : "Dans le vieil logis, on montre encore la chambre de Charles VII, et tout joignant au bout d'un corridor est une tour ronde donnant sur le petit fort et vers la rivière, en laquelle logeoit la belle agnès, et encore à, présent l'appelle-t-onn"La Chambre de la belle Agnès"
          Le roi Charles VII qui séjournait fréquemment au château de Loches, avait cet endroit comme relais de chasse.

          Agnès Sorel (favorite de Charles VII), qui a fait du château de Loches son endroit préféré pour se reposer, y loge suivant son bon désir. Elle  y retrouve Charles VII. Toutefois leur rencontre n'avait pas lieu au sein de la ville de Loches, mais en dehors de la ville et de la Cour. Agnès possédait une grande maison à Beaulieu. Cette dernière possédait une salle immense et secrète pour recevoir "le gentil sire". Dans ce logis se trouvait un souterrain qui communiquait avec la cave de Charles VII, située le long de la forêt de Loches. Le roi et sa belle se donnaient de nombreux rendez-vous. Quant il pleuvait, Agnès, précédés de deux agnelets, prenait un souterain qui menait à la cave. On dit que lors des ses promenades dans la forêt de Loches, Agnès avait un petit cor de chasse en or pour appeler le roi.

                                                               
La Motte Saint Nicolas

         Dans la partie de la forêt de Loches appelée autrefois "La Taille-Saint-Nicolas", l'existence d'une motte dont nous avons la description " le tertre a quatre mètres environ d'élévation. Sa figure est ronde, il est entouré de tous côtés d'un fossé en talus ayant dix mètres dans sa plus grande largeur et quatre mètres environ de profondeur. Ce fossé ne parait avoir été interrompu que du côté du midi, par lequel il semble que l'on montait par une pente assez douce sur la plate-forme de l'éminence, dont le circuit est de 207 mètres à sa base et de 200 mètres au sommet. On remarque, du côté de l'Ouest, une espèce de puits dont la profondeur n'est que de 5 mètres sur une circonférnece de 3.5 mètres. Il devait etre autrefois beaucoup plus profond. Bien certainement, il n'a point été creusé pour se procurer de l'eau. Dans la partie Nord-ouest de ce tertre, évidemment composé de terres rapportées, se trouve une cave dont l'ouverture à 2 mètres dans sa largeur moyenne sur 3.5 mètres de longueur. Cette voute, dont la pente est roide et qui va toujours en se rétrécissant, parait avoir été fermée autrefois par une porte assez basse, à en juger par son cintre, laquelle donne entrée dans une seconde cave, dont la voute en ogive, à son ouverture seulement, s'élargit ou s'étend ensuite un peu sur les côtés. Cette seconde cave a 7 mètres de longueur et se trouve encore fermée par une porte qui donne dans une troisième cave aujourd'hui bouchée.
Nous ne pouvons expliquer la destination de ces souterrains. On incline à croire que la motte, qui est couverte de bois, était une sorte de monument druidique, un bois sacré, ou l'on s'assemblait pour des cérémonies religieuses. Le bois, au milieu duquel cette motte est placée, appartenait au prieuré Saint-Nicolas.



L'or et l'enchanteur d'Orfonds


          Orfonds est l'autre lieu de la forêt de Loches qui a servi de théâtre à une légende. Il faut dire que le décor est particulièrement évocateur. Au cœur de la forêt, on découvre cette fontaine en fer à cheval devant les vestiges de la cave du roi Charles VII (envahis par la végétation, dont il ne subsiste qu'un fragment de mur et l'amorce d'une galerie voûtée, entièrement comblée). Sans oublier la chapelle Saint-Nicolas, disparue au XVIe siècle. De quoi enflammer l'imaginaire. La fontaine possède aussi deux petits escaliers qui bpermettent de descendre jusqu'à la source.

             fontaine d`orfond


          La légende dit qu'Orfon l'enchanteur était à la fois magicien et voleur. Il avait la science des druides, invisible aux yeux des humains, il se plaisait à amasser des trésors. Ainsi avait-il volé la robe blanche parsemée de diamants de Notre-Dame-de-Beautertre et fondu en lingots d'or la statue de saint Bruno de la Chartreuse du Liget… de telle sorte qu'il fut condamné par Dieu à rester enfermé dans la crypte de la chapelle Saint-Nicolas-du-Bois, fermée par une porte de fer, gardée par un monstrueux crapaud noir aux yeux vert. Une seule fois par an, à chaque minuit de Noël, il s'échappait de la crypte, grâce à une clef magique et se livrait à son occupation favorite : vanner les pièces d'or de son trésor près de la fontaine et dès que les cloches de l'église Saqint-Ours de Loches sonnaient la fin de la messe, Orfonds devait rentrer dans sa prison jusqu'au Noêl suivant.  Est-ce parce qu'il y coule de l'or que le ruisseau qui part de la Fontaine d'Orfonds – de son ancien nom « aurea fons », en latin, soit la source d'or (A l'époque gallo-romaine, une villa était alimentée par cette source via l'aqueduc de Contray (reste des vestiges), toujours visible à l'extérieur de la forêt) – et arrive dans l'Indre au niveau des Petites Maisons à Loches n'est jamais tari ?



La Chapelle Saint-Nicolas-du-Bois.

             A cet endroit, il y avait au XVIe siècle, la chapelle Saint-Nicolas-du-Bois qui était celle d’un prieuré Augustin dépendant de l’Abbaye Saint-Nicolas de Miseray, à Heugnes (Indre) et supprimé en 1759. Près de la chapelle se trouvait une maison destinée à loger le prieur et qui était complètement détruite au commencement du XVIe siècle. Les deux bàtiments étaient entourés de douves profondes. Dès 1650, la chapelle elle-même était dans le plus triste état. La toiture tombait en lambeaux et l'une des murailles menaçait de s'écrouler. Par suite des réclamationsdes gardes forestiers et de quelques habitants du voisinage qui, de temps immémorial, avaient l'habitude d'entendrela messe dans cette chapelle, le procureur du roi, à Loches, et le maitre des eaux et forêts prirent des mesures pour forcer le chapelain, qui teuait ce bénéfice en commende, à faire les réparations nécessaires. Ces réparations ne furent exécutées qu'en 1735.

              On voit par le devis des travaux que la chapelle avait une longueur de quarante pieds sur vingt-un à vingt-deux de largeur. Les prieurs étaient nommés par le pape, sur la présentation de l'abbé de Miseray : Jean Hiaux était prieur en 1489-1510; puis N. Thory en 1682, Silvain-François Charrault, en 1725, puis Étienne Vaudry, chanoine régulier de la maison de Sainte-Croix de Buzançais en 1726-1752, Louis-Jean Gaillard de la Bouëxière, en 1753; Nicolas Montjoye, chanoine régulier de Sainte-Croix de la Bralonnerie, 1756, Philippe-Charles-François Gerault, nommé le 19 août 1757.

             Vers 1759, ce prieuré fut annexé à la cure de Ferrière. Son revenu à cette époque, était évalué à deux cents livres. Parmi ses biens se trouvait une petite borderie située au Bas-Hèlas-de-la-Chaine, paroisse de Chambourg. Un bail, passé le 7 novembre 1733, porte que le fermier devait au prieur, outre une certaine somme d'argent, quatre oies blanches qui devaient être déposées à la chapelle Saint-Nicolas le jour de la fête des morts.

 
 
 



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